Cécile Reims · biographie
1927
Le 19 octobre, naissance de Cécile Rachel Reims (Tsila Remz) à Paris dans le 12e arrondissement, d’origine lituanienne et de confession juive. Sa mère Hannah Milç (Chaja Milcas), née à Kibarty, et son père, Jules Reims (Judelis Remzas), né à Vilnius, y avaient émigré en 1924.
Hannah décède d’une septicémie en novembre. Sa sœur Chassia, surnommée Asi, persuade le père de Cécile Reims de conduire cette dernière à Kibarty, ville lituanienne à la frontière de la Prusse orientale. Les grands-parents maternels sont chargés d’élever la petite fille qui vivra ainsi au sein d’un foyer chaleureux où sont pratiqués célébrations et rituels juifs. Elle s’exprime alors en allemand, vivant dans une communauté germanophone, et en yiddish dans sa famille.
1933
À la demande de son père, Cécile Reims revient à Paris, accompagnée par sa tante Asi, pour y suivre sa scolarité. Le brusque changement d’environnement familial et culturel, où les rituels sont dorénavant absents, provoque un terrible sentiment de déracinement chez l’enfant, par ailleurs obligée d’apprendre le français, langue nouvelle pour elle.
Elle fréquente le lycée Victor-Duruy dans le 7e arrondissement.
1938
À l’occasion d’une visite dans sa famille paternelle, à Vilnius, Cécile Reims renoue avec le yiddish.
1939
Petite fille solitaire, Cécile Reims dessine depuis son enfance ; cette année-là, elle suit des cours de dessin tous les jeudis.
Le 3 septembre, la France entre en guerre contre l’Allemagne.
1942
Les 16 et 17 juillet, la rafle du Vélodrome d’hiver oblige Cécile Reims et sa famille parisienne à s’enfuir. La jeune fille de 15 ans est emmenée loin dans un convoi de la Croix-Rouge, qui durant les congés scolaires transportait des enfants en zone libre grâce à de faux papiers de baptême. Arrivée à Marseille, elle rejoint seule Cauterets dans les Hautes-Pyrénées, et est accueillie par des amis de sa tante Asi. Cette famille allemande juive, auprès de laquelle Cécile Reims reste jusqu’en octobre, est plus tard déportée et assassinée. Ce nouveau départ, tragique, fait comprendre à Cécile Reims le fondement juif de son identité, ce qu’il signifie et implique.
De leur côté, Jules, le père de Cécile Reims, réussit à quitter Paris et est en résidence forcée en Corrèze, et sa tante est appréhendée lors de son passage en zone libre et « assignée à résidence » à Navarrenx, lieu de regroupement des juifs avant qu’ils ne soient conduits au camp de Gurs. D’octobre à juillet, Cécile Reims trouve refuge au lycée de Castres.
1943
Au lycée de Castres, Cécile Reims entend parler par une de ses camarades de classe, Hélène, juive comme elle, d’une résistance juive et d’un combat pour la création d’Israël. Elle intègre, à la fin de l’année scolaire, un groupe de jeunes juifs du mouvement des Éclaireurs Israélites de France (E.I.F) à Lautrec non loin de Castres. Tous s’adonnent à l’agriculture et à d’autres métiers manuels, activités promues par le sionisme.
Au sein de cette communauté, elle renoue avec une pratique religieuse rythmée par la succession des célébrations. En novembre, le groupe se dissout lorsque les Allemands et les Italiens entrent en zone libre. Cécile Reims obtient de faux papiers pour elle-même, sa tante et son père. Elle retrouve sa tante à Albi, ville dont elle fréquente le lycée. Elle fait la connaissance d’une famille juive à laquelle l’Organisation juive de combat vient en aide. Elle s’engage à son tour dans cette organisation qui la charge de transporter des messages et des faux-papiers. Elle dessine beaucoup et voudrait se consacrer à cette activité le plus possible. Elle demande une permission de départ pour quitter l’Organisation.
1944
Cécile Reims étudie seule, puis se présente au baccalauréat qu’elle obtient en juin.
En octobre, elle rejoint son père à Paris, qui a rouvert sa teinturerie, et sa tante, dont le mari allemand, Gustav Gumpert, auquel elle était très attachée, a été déporté lors de la rafle du Vel’ d’Hiv avant d’être assassiné dans les chambres à gaz d’Auschwitz.
1945
8 mai : signature de l’Armistice et fin de la guerre.
Reprendre le cours de sa vie se révèle difficile pour Cécile Reims qui apprend que sa famille a été exterminée par balles en Lituanie lors de la Shoah. Elle fréquente l’académie de la Grande Chaumière à Montparnasse : nus, pastels, fusains, modelage s’accumulent. Un camarade qui travaille pour la Haganah, armée clandestine juive, militant pour la création de l’État d’Israël la convainc de rejoindre ce groupe : elle est formée au combat près de Fontainebleau : la discipline y est le maître mot.
Fin 1945, Ignaz Rubinstein, ami de sa tante Asi et frère du pianiste Arthur, pousse Cécile Reims à rencontrer Joseph Hecht, célèbre graveur (1891-1951) qu’Arthur avait fréquenté à Cracovie dans les années 1910. Joseph Hecht accepte de prendre Cécile Reims comme élève. Auprès de ce « maître sévère et exigeant », elle apprend la technique du burin.
Ses premiers exercices consistent à graver les lettres de l’alphabet, des successions de lignes, à maîtriser tailles et entretailles. Le reste du temps, elle fréquente l’atelier libre de la Grande Chaumière et dessine « des paysages de banlieue, des terrains vagues, des usines désaffectées et autres lieux de désolation ». Elle grave ses premiers sujets. Le dessin et la gravure deviennent des passions vitales.
1946
Parution d’Un éclaireur au maquis – d’abord sous forme d’un récit dans un journal édité par l’EIF, puis édité en livre illustré – où le nom « Cécile Reims » apparaît pour la première fois en tant qu’illustratrice.
Après sa « formation » à Fontainebleau, l’urgence du moment est, pour elle, d’aller à Marseille d’où partent les bateaux clandestins pour la Palestine. Elle est chargée d’émettre et capter des messages. Peu après, elle devient radio près de La Ciotat. En février, munie de faux papiers d’immigration, elle quitte la France. Débarquée à Haïfa, elle séjourne à Tel-Aviv et vit quelques mois dans le kibboutz de Nevé Ilan.
1947
Cécile Reims quitte la collectivité pour Jérusalem où elle vit très modestement de petits emplois sans cesser de dessiner et graver.
Le 30 novembre, la guerre d’Indépendance éclate et Cécile Reims est appelé à servir dans l’armée. Les premiers signes de tuberculose se manifestent.
1948
L’aggravation de la tuberculose contraint Cécile à revenir en France. Elle part dans le Midi, à Saint-Césaire-sur-Siagne, dont l’aridité lui rappelle la Judée. Elle dessine et se constitue son matériel iconographique.
1949
Elle reprend la gravure et imprime ses œuvres chez Leblanc et chez Moret, atelier de taille-douce auquel elle restera fidèle.
Parution du livre Hanoucca.
1950
Entre 1950 et 1952, Cécile Reims participe aux expositions de la Jeune Gravure contemporaine, association créée par une douzaine de graveurs, parmi lesquels Josef Hecht et Pierre Guastalla.
Parution du livre Pourim.
1951
En mai, Cécile Reims part pour l’Espagne. Elle dessine et grave les villageois dans leurs tâches quotidiennes. Le 7 juillet, plusieurs de ses gravures sont présentées au Musée national Bezalel à Jérusalem. En octobre, revenue à Paris, Cécile Reims expose jusqu’au début de l’année suivante, à la librairie-galerie Le Fanal, les gravures réalisées en Espagne et d’autres à la galerie Pelletan-Helleu.
En novembre, Cécile Reims, qui avait pour projet de retourner à Jérusalem une fois soignée de la tuberculose, rencontre Fred Deux à la librairie-galerie La Hune. Il l’incite à revenir à l’art. Cette rencontre inattendue bouleversera leur vie et leur art.
1952
Grâce à Fred Deux, Cécile Reims fait la connaissance de Hans Bellmer dans une galerie de la rue Visconti.
En septembre, Cécile Reims fait une grave rechute de tuberculose qui nécessite une longue cure dans le sanatorium de l’Espérance à Hauteville dans l’Ain.
1953
En novembre, Cécile Reims, dont l’état de santé s’est amélioré, revient à Paris. Avec Fred Deux, elle habite non loin de la place d’Alésia. Ils mènent une existence précaire. Cécile Reims se rend régulièrement au Jardin des Plantes et au Muséum d’histoire naturelle car elle se passionne pour l’observation de la nature. Fred Deux achète à Cécile Reims un métier à tisser, activité avec laquelle elle désirait se familiariser depuis son séjour à Jérusalem. Cet artisanat permet au couple de subvenir à ses besoins.
1956
Le 24 mars, Cécile Reims épouse Fred Deux, divorcé de sa première épouse l’année précédente.
Fin juin, leur santé fragile les incite à quitter Paris. Ils s’installent dans une ancienne ferme dans le village de Corcelles dans le Haut-Bugey (Ain) à proximité du plateau sanatorial de Hauteville.
Cécile tisse et grave.
1959
Le succès rencontré en 1958 par le livre La Gana de Fred Deux – publié par Maurice Nadeau sous le pseudonyme Jean Douassot –, permet au couple d’acheter une maison à l’abandon à Lacoux (Ain), au lieu-dit « Le bout du monde ». Le tissage devient l’activité principale de Cécile Reims qui réussit à vendre ses créations aux maisons de haute couture parisienne. Elle renonce à la gravure pendant six ans.
1962
Sous le pseudonyme de Anna Roth, parution chez René Julliard de L’Épure. Dans ce récit autobiographique, Cécile Reims raconte son enfance, son adolescence, son séjour en Israël et son retour en France au moment où sa tuberculose se déclare et où Jérusalem est assiégée.
1966
Georges Visat, taille-doucier, rencontré à Paris, achète un lot de dessins à Cécile Reims. À l’occasion d’une de ses visites à Lacoux, il apprend à Cécile Reims que Hans Bellmer cherche un buriniste pour graver ses propres dessins. Elle accepte, à l’incitation de Fred Deux, de se prêter à un essai qui sera tout à fait concluant et elle devient « le » graveur de Hans Bellmer. Graveur-interprète, elle cesse progressivement, puis définitivement le tissage, auquel elle n’arrive d’ailleurs plus à donner suite tant les commandes affluent.
1968
Cécile Reims met plusieurs semaines avant de « s’attaquer » à la gravure… Elle commence par « Les crimes de l’amour », dessin qui lui paraissait le plus facile à retranscrire dans l’ouvrage Les dessins de Bellmer paru en 1966. C’est le fameux dessin dont elle dit qu’une fois gravé, Bellmer lui indiqua une faiblesse dans « l’interprétation » : « Tel que vous avez gravé l’os iliaque, le fœtus ne peut se loger dans la cavité du bassin ». Cécile explique qu’elle n’avait pas vu ce fœtus « toute à la jouissance de transcrire dans le cuivre des lignes dont la sensibilité faisait vibrer la mienne ». Dorénavant, elle se consacre entièrement à l’œuvre de Hans Bellmer et réalise des gravures « au miroir » afin d’obtenir une estampe dans le même sens que le dessin.1969
En remontant jusqu’à des carnets d’esquisses de 1942, Cécile Reims grave à rebours l’œuvre dessiné de Hans Bellmer, dont la santé se détériore très rapidement.
Georges Visat confie également à Cécile Reims le soin de graver d’après Salvador Dalí, Robert Malaval, Paul Wunderlich.
1970
Pour la première fois, Cécile Reims grave d’après des dessins de Fred Deux, qui n’a jamais pratiqué la gravure. Son choix se porte sur l’eau-forte qu’elle estime être plus adaptée à la traduction par gravure des dessins à l’encre de Chine de Fred Deux. Les gravures sont signées « F. Deux ».
1971
Cécile Reims et Fred Deux créent dans l’école désaffectée de Lacoux un centre d’art contemporain.
1972
Par l’intermédiaire de Grafik Europa Ansalt, un des éditeurs de Hans Bellmer, Cécile Reims commence à graver pour Leonor Fini.1973
L’altitude étant devenue préjudiciable à la santé de Cécile, le couple quitte Lacoux pour une maison au Couzat (Indre) dans la campagne berrichonne.1975
Après la mort de Hans Bellmer, Cécile Reims s’investit pleinement dans la gravure d’interprétation des dessins de Fred Deux.
1977
Cécile Reims reprend son travail de gravure personnel et se nourrit de la consultation d’ouvrages de sciences naturelles de la bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Dans La femme surréaliste, numéro spécial de la revue Obliques (n° 14-15), paraît un entretien de Cécile Reims avec Roger Borderie.
1979
Vernissage le 15 février de l’exposition L’atelier du graveur à la galerie Obliques à Paris. Toutes les collaborations de Cécile Reims avec les artistes « sont montrées dans leur vérité ».
1983
Les gravures réalisées d’après les dessins de Fred Deux sont désormais signées par ce dernier « cf.deux ».
1984
Grâce à Françoise Woimant, conservatrice en chef du département des Estampes et de la photographie à la Bibliothèque nationale de France, Cécile Reims commence à avoir une vraie reconnaissance de son travail de graveur-interprète et sort de l’ombre.
Elle fait don au département des estampes de la BnF d’un important ensemble de pièces (65 estampes originales, 91 d’après Hans Bellmer, 133 d’après Fred Deux, ainsi que 5 albums édités par Pierre Chave), don complété par un achat, financé par la Fondation Scaler, au nom de Cécile Reims, de 47 autres gravures d’interprétation de Hans Bellmer.
1985
Bernard Gheerbrandt, fondateur de la librairie-galerie La Hune, expose les gravures originales de Cécile Reims.
Cécile Reims alterne estampes personnelles et interprétations des dessins de Fred Deux ou de Leonor Fini.
Le couple Deux déménage dans une maison de ville, rue Notre-Dame, à La Châtre.
1986
Bernard Gheerbrandt, fondateur de la librairie-galerie La Hune, expose en février et mars les gravures originales de Cécile Reims.
Parution de Bagages perdus dont la rédaction a été entreprise en 1977. Méditation de Cécile Reims sur elle-même, entremêlée de souvenirs, avec une couverture composée par Fred Deux.
1989
Cécile Reims effectue sa première donation d’estampes d’après Fred Deux au Musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun. Ce geste scelle un attachement des deux artistes à cette institution, qui possède à ce jour le fonds français le plus important d’œuvres de Cécile Reims.
1992
Mai-septembre : exposition Hans Bellmer par son graveur Cécile Deux au Musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun.
1993
L’exposition de 1992 est reprise en partie, avec l’ajout de l’œuvre originale de Cécile Reims, au Deutsches Bergbau-Museum Bochum (septembre-octobre).
1996
Parution du Catalogue raisonné de l’œuvre de Fred Deux gravé par Cécile Deux de 1970 à 1996, établi par Pierre et Madeleine Chave.
1997
Exposition Bellmer graveur au musée-galerie de la Seita à Paris, avec la collaboration de la BnF, de mars à juin. C’est l’occasion de rendre hommage au travail de Cécile Reims dont les gravures d’interprétation ont permis à l’artiste d’avoir une renommée plus grande.
2000
Réédition de L’Épure (éditions André Dimanche) avec un addendum sous forme de préface intitulé « Quarante ans après ».
Cécile Reims s’inscrit, comme co-auteur des pièces qu’elle a gravées, à la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques, Paris (ADAGP).
2001
Cécile Reims et Fred Deux font donation au Musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun de la quasi-totalité de leur collection d’art premier (objets, masques et sculptures venant notamment d’Asie, d’Océanie et d’Afrique, art auquel les deux artistes se sont intéressés par le biais du groupe surréaliste). Sans voyager, ils ont constitué leur collection par des acquisitions, essentiellement en échangeant des dessins et des gravures. D’autres dons suivent les années suivantes (Matta, Michaux, Ernst, Sima, Music…).
2002
Inauguration des salles permanentes consacrées à Cécile Reims et Fred Deux au Musée de l’Hospice Saint-Roch à Issoudun.
2003
Seconde donation de Cécile Reims au département des Estampes et de la photographie de la BnF.
2004
Grande exposition Cécile Reims graveur et interprète de Hans Bellmer et Fred Deux organisée par la Bibliothèque nationale de France à Paris du 6 avril au 30 mai. Il sera dorénavant fait mention de la co-autorité des estampes, en regard de toutes celles que Cécile Reims a gravées pour Hans Bellmer, de la façon suivante : « gravure de Cécile Reims d’après un dessin de Hans Bellmer ».
Cécile Reims contribue à l’organisation, au cabinet d’Arts graphiques du Musée de l’Hospice Saint-Roch, de l’exposition Gravé d’après : la gravure d’interprétation du XVIe au XXIe siècle.
2007
Cécile Reims fait une première donation de 501 livres et estampes au cabinet cantonal des Estampes du Musée Jenisch Vevey en Suisse, suivie en 2009 d’une deuxième de 396 livres et en 2011 d’une troisième de 209 livres et estampes.
2009
Cécile Reims et Fred Deux déposent une partie majeure de leurs archives à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC).
2010
Sortie du documentaire Voir ce que devient l’ombre, réalisé par Matthieu Chatellier.
Parution de Peut-être qui rassemble, sous la forme d’un autoportrait, des réflexions sur le temps qui passe.
2011
Cécile Reims reçoit le Prix Maratier au MAHJ à Paris.
Le Musée Jenisch Vevey fait paraître le catalogue raisonné, établi par Lauren Laz, Cécile Reims. L’Œuvre gravé 1945-2011.
Le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, organise de novembre à mars 2012 une importante exposition de l’œuvre gravé de Cécile Reims.
Cécile Reims grave sa dernière série L’Élan vital, qu’elle édite en 2013.
2012
Cécile Reims arrête la gravure pour se consacrer à Fred Deux, diminué physiquement après une chute.
Exposition de février à mai au musée d’Issoudun Passage du témoin, Cécile Reims et les graveurs du XVe au XVIIIe siècle, affinités électives.
Le Musée Jenisch Vevey organise de novembre à janvier 2013 au cabinet cantonal des estampes une importante exposition des gravures de Cécile Reims.
2013
Cécile Reims reçoit le 17 janvier des mains de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, l’insigne de chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur.
2014
Parution de l’ouvrage Tout ça n’a pas d’importance.
L’Association des amis de Cécile Reims et Fred Deux est créée.
2015
Le 9 septembre, Fred Deux s’éteint chez lui. Il repose dans le cimetière de La Châtre.
2017
Plusieurs expositions de ses œuvres au Centre international estampe et livre (URDLA, Villeurbanne, Lyon, juin-juillet), à la Galerie Documents 15 à Paris (octobre-novembre), à la librairie Arthaud de Grenoble (novembre-décembre)…
Édition du recueil D’un lointain passé.
2018
Hommage à Cécile Reims sur le stand de la Chalcographie du Musée du Louvre à l’occasion de la FIAC.
Dans le cadre de la série « Découvrir … les arts graphiques » à l’auditorium du Louvre, une séance est consacrée à Cécile Reims le 23 novembre sous le titre « Le burin comme fil d’Ariane ».
2019
Grande exposition rétrospective organisée par le musée George Sand au château d’Ars Cécile Reims, l’ombre portante, de juin à septembre.
2020
Décès le 18 juillet de Cécile Reims à La Châtre.
Cette biographie a été compilée par Nathalie Darzac à partir des ouvrages suivants avec l’aimable autorisation des auteurs Laurence Schmidlin, Lauren Laz, Vanessa Weinling et Christophe Guitard :
Laurence Schmidlin, « Biographies », dans Laz, Lauren, Cécile Reims, l’œuvre gravé 1945-2011, Milan, 5 Continents Éditions / Vevey, musée Jenisch – Cabinet cantonal des estampes, 2011.
Cécile Reims. L’ombre portante, cat. exp. (La Châtre, Château d’Ars, 01 juin-29 septembre 2019), La Châtre, Musée George Sand et de la Vallée Noire, 2019.
Voir ce que devient l’ombre © Matthieu Chatellier – Nottetempo